Agence :
L’agence Dominique Lyon Architectes, créée en 2016 emploie une douzaine de personnes.
De 1988 à 2015 les projets ont été produits par l’agence « du Besset-Lyon architectes »
L’agence a étudié et construit de nombreux bâtiments dans des domaines variés : bâtiments publics – principalement des bibliothèques et des établissements d’enseignement – immeubles de bureaux, et de logements, équipements industriels, aménagements intérieurs et scénographies.
L’agence conduit aussi des études urbaines.
Chacune de ses réalisations est particulière et résulte d’une prise de position architecturale clairement argumentée.
Ces réalisations font régulièrement l’objet d’articles dans la presse nationale et internationale.
Dominique Lyon a été invité à enseigner dans des écoles françaises ou étrangères.
Il a écrit plusieurs livres et un bon nombre d’articles de critique architecturale.

Méthode :
Notre agence a le souci constant de donner des raisons aux formes architecturales qu’elle produit. Comment justifier la présence d’une architecture ? Quels sont ses fondements culturels ? Quels rapports établit-elle avec la société ? Qu’est-ce qui la rend durable ?
A chaque projet ces questions se posent suivant des termes différents et il nous faut établir de nouvelles raisons pour faire. Tout est remis en jeu parce que les situations dans lesquelles se trouvent placés les projets varient et que les principes de nos bâtiments dépendent de notre interprétation de leurs situations.
Puisqu’ils s’adaptent, les projets de l’agence ne se ressemblent pas : les formes architecturales que nous produisons différent.

Donner des raisons aux formes architecturales réclame de s’intéresser à la part de réalité à laquelle elles se confrontent, à l’interpréter, à la critiquer pour mieux la réorienter. Cela revient à produire des arguments et à les organiser suivant une sorte de récit intelligible, qui du fait des contradictions inhérentes à toute part de réalité, paraîtra souvent un peu surprenant.
Ce souci pour la formulation et pour l’argumentation n’est-pas purement rhétorique, il constitue une méthode créatrice. Faire le récit d’un projet, pouvoir en discuter, fait appel au langage et profite des associations qu’il autorise. Le langage est l’outil le plus souple et le plus riche quand il s’agit de faire correspondre intelligence critique des situations et formes architecturales. Exploiter cette ressource évite le recours à des formules toutes faites et enrichit le registre de l’architecture.
Outre cette méthode créative, l’argumentation s’avère nécessaire pour justifier la présence des bâtiments dans l’espace public. Rendues intelligibles, autant que faire se peut, les raisons que l’architecte se donne peuvent être débattues entre personnes intéressées, renseignées et porteuses d’un pouvoir de décision. En se livrant à la discussion, l’architecte gagne en objectivité et en autorité car il assume sa responsabilité politique. Charge à laquelle il ne saurait se soustraire quand, immanquablement, les formes architecturales révèlent un état de notre société, le meilleur comme le pire. Au meilleur, elles expriment l’intelligence collective et engagent des capacités communes afin de dépasser l’ordinaire et de produire des lieux stimulants. Au pire, elles révèlent la désinvolture générale, l’incompétence, la culture des peurs, le goût pour le repli et pour les lieux communs.

Pour notre part, nous nous efforçons de saisir le vif des situations et de construire des argumentaires pertinents pour créer des expériences architecturales encourageantes, propres à donner un sens à notre établissement, à notre façon d’habiter le monde. Ce monde difficile à saisir, constamment problématique, qui réclame le renouvellement de notre regard.

Collaborateurs :
Sophia Amrouche, Marina Amrane, Amandine Batselé, Laura Bellamico, Grisha Bourbouze, Julien Boursier, Jennifer Carré, Alain Chiffoleau, Guy Conand, Irina Cristea, Quentin Dejonghe, Charles-Henri de Rovira, Sébastien Duron, François Ehouarn, Jurgen Fallert, Vincent Feld, Lucas Froment, Gary Glaser, Svetla Grigorova, Capucine Gueguen, Cyril Hanappe, Alisa Kovalenko, Marie-Claude Leblond, Christophe Leblond, Éric Lehy-Meira, Selma Mikou, Giulia Moltisanti, Sun Taeg Nam, Pierre Niorthe, Pascaline Pobé, Maxime Potiron, Dong-Ha Qwak, Manal Rachdi, Anthony Roubaud, Barbara Salin, Anne Tellier, Simon Visconti, Christiaan Weiler, Clément Vignes, Xiang Wang.