Dominique Lyon Architectes

Pavillon de la France à l’Exposition Universelle de Séville

Pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Séville
Pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Séville
Pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Séville
Pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Séville
Pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Séville
Pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Séville
Pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Séville
Pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Séville
Pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Séville

Conçu avec Pierre du Besset

L’exposition universelle de Séville s’est tenue en 1990. Elle avait pour thème la découverte, et célébrait à la fois l’exploration spatiale et le 500ème anniversaire de la première expédition de Christophe Colomb.
Nous avons choisi de souligner la dimension humaine de ces aventures.

Les expositions universelles sont pleines d’objets, de machines et d’images étonnantes. Plutôt que de se laisser fasciner par leurs performances nous les avons mis en scène à distance afin d’établir des rapports plus chaleureux, plus complexes, plus sensuels avec les visiteurs et plus français sans doute.
Le Pavillon de la France à Séville, rempli d’objets, donne l’idée de l’humain et plus généralement du vivant. Le vent est chargé d’exprimer le vivant. Le vent qui souffle dans le delta du Guadalquivir et qui poussait Colomb.
Le Pavillon est entièrement revêtu de tissu. Il porte un vêtement souple.
Ses façades comprennent un réseau de manches à air et de poches où l’air, pris en toiture, circule naturellement. Les façades se gonflent au moindre souffle et pulsent.
À l’intérieur, tête en bas, trois hélicoptères monochromes génèrent des déplacements d’air qui agitent les hautes herbes recouvrant un grand plan incliné. La France est à la fois le premier constructeur d’hélicoptères civils et une grande nation agricole.
Une banquette mobile de 400 mètres de long remplace les habituels escalators, on y fait des rencontres on y converse. Elle se perd dans la prairie avant de parcourir les présentations d’objets disposés dans les étages.
Le vivant étant destiné à mourir, après une année le soleil de Séville réduira le tissu en poudre que le vent dispersera. Le squelette en métal sera réutilisé. Le pavillon n’embarrassera pas les générations futures.

Maître d’Ouvrage : COFRES
Localisation : Carjuta, Espagne
Programme : salles d’exposition, projection, restauration
Concours : janvier 1990
Surface : 13 000 m²
Montant des travaux HT : 19.36 M€